Lénaïg, Princesse de Baronia [En cours]

-Nom: [Shu]

-Prénom: [Lénaïg]

-Age: [17 ans]

-Sexe: [Féminin]

-Classe d'Arme: [-]

-Métier: [Princesse de Baronia]

-Race: [Humaine]

-Lieu de naissance: [Inconnu]

~¤ Description ¤~

-Physique:


-Caractère:

~¤Histoire¤~

-[Introduction]
Dans un monde plutôt chaotique, vivait, loin, loin de tout malheurs, une jeune femme assez capricieuse, insouciante et un peu bizarre : Lenaïg.
Bien des fois elle avait exigé quelques futilités, mais peu de personnes étrangères à la famille osaient lui refuser quelque chose. C'est bien simple, pour Lénaïg, tout ce qui est inutile est indispensable. Mais ce n'est pas tout, loin de là.
Depuis sa naissance, et même avant, tout ce qu'elle a fait l'a rendu étrange et presque effrayante.


-[Le choix de vivre]
Un beau, non, que dis-je, un jour particulièrement sombre, un jour de tempête, plus précisément le jour de la fête des morts, un certain 31 octobre, naquit une enfant, une chanceuse, peut-être, car elle était désignée pour vivre un peu mieux que les autres enfants.
On dit qu'on ne choisit pas sa famille, mais on peut difficilement choisir une famille où il est plus agréable de vivre, et, la connaissant, je suis persuadée que si cette enfant avait pu choisir, elle n'aurait jamais choisi une autre famille que celle dont elle a hérité.
Néanmoins, sa naissance fut un moment particulièrement dur pour pas mal de gens, elle la première.
Pour une raison inconnue, la chère enfant est née dans des conditions assez difficiles et a passé ses premiers instants de vie dans le silence, un équilibre assez instable entre ce monde et l'autre, la préférence étant nettement en faveur de ce dernier. C'est sûrement le son le plus insupportable que l'on puisse entendre : Son propre enfant suffoquant, hoquetant, à moitié mort.
Ces quelques minutes furent plus qu'horribles, mais bientôt, l'on entendit ce cri synonyme d'une vie qui commence ; l'enfant respirait. Son choix s'était enfin porté sur la première des deux solutions qui s'offraient à lui ; vivre, ou plutôt survivre, dira-t-on, vu la fragilité du nouveau né.
On était loin de se douter qu'un enfant tel que celui-ci, bien enveloppé dans sa couverture, était prédestiné à devenir une jeune fille débordante de vie, et pourtant...



-[Une Vie Royale]
Petite, Lenaïg était très attachante et pleine de vie. Elle n’avait pas trois ans qu’elle courrait déjà comme une folle partout
dans le château, riant et sautant dans tout les sens. Les souvenirs qu’elle en garde sont si flous que c’est très possible qu’elle les ai rêvés, mais c’est à ceux-ci qu’elle s’est accrochée toute sa vie…
Pendue au bras de sa mère, elle se rappelle avoir marché un peu dans la forêt, lors d’une balade. Les souvenirs d’une si jeune enfant sont plutôt légers, mais elle se souvient de cette odeur de pin si particulière, du chant des oiseaux, du bruit que faisait leurs pas sur le sol de cette forêt d’épineux, et aussi du rire de son frère qui courrait devant eux.
Elle se souvient aussi de sa chambre au palais. Au mur étaient peints des coquelicots et des bleuets, au plafond se trouvaient un lustre doré à la feuille d’or, et des cierges y étaient déposés chaque soir. Au sol, un tapis rouge uni, et sur son lit de bois sombre fraichement verni, il y avait une literie du même rouge. Au château, les dorures étaient partout, le luxe occupait une place plus qu'importante, l'esprit royal et les richesses rares étaient omniprésents.
Elle ne se souvient que de détails en ce qui concerne le reste.
Une salle à manger dont la table lui parraissait aussi longue voir interminable que les repas où elle y mangeait, les boiseries claires et luisantes de vernis, des rideaux pourpres dans un salon d'hivers, des moulures au plafond, des broderies aux fils d'or, un luxe qui lui semblait normal et ne l'était pas pour d'autres.
Enfin, quoi qu'il en soit, se raccrocher à des souvenirs n'est jamais bon, surtout si flous que ceux ci.
Et c'est à dans ceux-ci qu'une jeune princesse un peu bizarre vécut son enfance..



-[Le début de la fin..?]
Le moment le plus important de sa vie fut sans aucuns doutes ce coup d’état deux ans après sa naissance mais elle n’en garde aucuns souvenirs, vraiment. Quand on est si jeune, un événement si dur et soudain ne s’imprime pas vraiment durablement dans la mémoire, justes quelques images incompréhensibles qui restent. Elle sait juste qu’à partir de ce moment son frère n’était plus à la maison.
Une vie alors pénible s'offrit à elle. Avoir un père qui travaille, à la mine, en plus. Être enfermée dans une maison où vous êtes constement seule, ce n'est pas une vie.
Tous les jours, une petite fille grandissait un peu plus, cloitrée dans sa chambre à ecrire et dessiner.
Elle ne sortait que pour manger et prendre le thé avec sa mère, où elle devait faire un effort dans sa tenue, son comportement, son language et son physique. Elle détestait ça, jouer la petite fille du monde avec sa mère, tous les jours en buvant de l'eau chaude aux plantes.
Quelques fois, le Dimanche, des cousines lointaines qui avaient à peu près l'age de Lénaïg, quelques années de plus, venaient à la maison, et alors pendant que les adultes discutaient, Lénaïg échappait au thé mais héritait de ses deux cousines coquettes et imbéciles qui ne pensaient qu'à être jolies.
Elle aimait beaucoup parler au vide, de longues heures, en imaginant que son frère l'entendait d'où il était.
Elle lui racontait tout ce qui se passait, jusqu'aux conversations des gardes qu'elles surprenaient.
Ils parlaient familièrement avec des mots vulgaires, de choses qui l'étaient encore plus.
Cela amusait et offusquait la princesse qui n'avait qu'une dizaine d'années. Elle trouvait la façon de parler comique mais les paroles imbéciles.
Ce fut un jour de Décembre, où il neigait, qu'elle se cacha près de l'endroit à l'abris du froid où les soldats passaient les jours. Elle s'était munie d'une pile de papier et transcrivait la plupart de leurs phrases qu'elle trouvait amusantes et moins vulgaires, des expressions familières assez amusantes. Elle avait à peine 15 ans et voulait parler comme eux plutôt que comme sa coincée de mère qui avait vouvoyé son mari jusqu'à ce qu'il meure quand Lénaïg avait 5 ans.
Un jour qu'elle s'amusait à noter toutes les expressions familières de gout plutôt douteux que faisaient les gardes, elle entendit des informations sur son frère.
Elle appris où il se trouvait, qu'il allait bien et qu'il avait l'air plutôt sage et pas vraiment décidé à revenir. Les gardes éclatèrent de rire et Lénaïg éclata en sanglots.




-[La lumière..se rapprocherait-elle?]
C'était le seul espoir qu'ils avaient, le retour de Ruan-Lee. Et c'était impossible.
Allez dire à une fille de 15 ans que son seul espoir est impossible. A cet age là, on ne maudit pas le destin, on le provoque. Bien décidée à aller chercher son frère, elle commença à chercher une solution pour sortir de cette maison, et pas pour faire le tour de la ville. En route pour Nidia.
Son frère se trouvait là bas, dans un coin paumé, et elle ne savait pas vraiment où, mais l'ambition sans limites qu'elle avait faisait qu'elle était bien décidée à retourner l'intégralité de ce continent qu'elle ne connaissait pas à sa recherche.
Pour cela, il lui fallait un plan. Déjouer l'attention des gardes ne serait pas si facile.
Un jour que ses cousines étaient là, à toujours parler de leur cheveux, vêtements, Lénaïg s'absenta quelques instants, ce qui n'étonna que très peu les deux jeunes filles. Leur cousine ne leur avait jamais paru très intéressante et elles supportaient très bien son absence.
Lénaïg se coupa alors les cheveux d'une bonne dizaine de centimètres et mit une robe blanche que ses cousines avaient enmené pour se divertir à s'habiller. Comme ça, avec ce que ses cousines mettaient sur leur visage, cet encre noir ignoble qui servait soi(disant à s'embellir, elle ressemblait presque à la plus jeune de ses deux camarades. Elle sorti discrètement de la maison et passa le portail, sans que les gardes ne remarquent quoi que ce soit, prétextant un caprice de la cousine comme "Une envie subite de se détendre et de marcher".
C'est ainsi, que sous les yeux de tout le monde et en plein après midi, Lénaïg sorti de la maison qui était soi-disant surveillée et s'échappa sans beaucoup d'efforts.
Ensuite, trouver le chemin de la capitable s'avérait plus difficille que prévu.
Elle trouva un pauvre paysan pas très riche, et lui racheta sn cheval contre beaucoup d'argent. Un bon cheval, assez vieux, mais qui l'emmènerait jusqu'à Abeline. Et avec l'argent qu'elle avait donné il pourrait racheter une écurie entière.
Heureux de leur marché, il indiqua à la princesse comment se rendre à Abeline sans trop faire de détours et avec un chemin simple.